Je me dis souvent que j’aimerais que vous puissiez passer une journée avec moi à la
Mission pour être témoin des choses incroyables qui s’y déroulent.

Vous remarqueriez sans doute, comme je le fais tous les jours, que nous allons au-delà
des nécessités de base pour répondre aux besoins de la personne dans son ensemble.
Nous créons des endroits où les gens se sentent valorisés, où ils sentent qu’on ne tient
pas seulement compte de leur situation actuelle, mais aussi de leur potentiel.

Je ne vois pas seulement ce qui est visible – je vois aussi ce qui est invisible,
mais tout de même très présent. Je vois l’amour, l’attention et le soutien de
personnes comme vous.

Quand une mère nous dit que ses enfants dorment enfin toute la nuit, je pense à
vous. Quand une famille nous confie qu’elle a trouvé un logement après plusieurs
mois d’instabilité, je me dis que c’est votre soutien qui lui permet de mieux respirer.
Quand un homme me dit que c’est le meilleur repas qu’il a mangé depuis des
semaines, je sais que c’est parce que nous nous sommes tous mobilisés pour l’aider.

Ce ne sont pas des résultats abstraits – ce sont des vies réelles qui changent
parce que vous avez choisi de passer à l’action.

Et si vous croyez que c’est possible, les changements positifs ne cessent de se multiplier.

La mère qui trouve de la stabilité aujourd’hui pourrait élever les leaders du Montréal
de demain. La famille qui trouve un logement pourrait aider ses concitoyens à risque
et éviter que d’autres personnes se retrouvent à la rue. L’homme qui a l’occasion de
réfléchir après un repas pourrait devenir un mentor pour d’autres personnes qui vivent
les mêmes difficultés.

Votre soutien n’aide pas seulement des individus – il aide toute la communauté et
contribue à la guérison de Montréal.

L’été achève, l’automne est déjà à nos portes, et je vous remercie de nous appuyer,
toute l’année durant. Je le dis non seulement parce que votre soutien nous permet de
réaliser notre travail, mais aussi pour envoyer un message clair à tous ceux et celles qui
franchissent nos portes :

« Vous comptez, votre histoire est importante et votre communauté croit en vous. »

Avec ma plus profonde gratitude,

Robert et Claire, comme plusieurs donateurs, ont commencé à appuyer Mission Bon Accueil en faisant de petits gestes de bonté.

Un don pendant la période des Fêtes par-ci, une contribution à l’épicerie par-là. Ce qui a commencé par des dons occasionnels a graduellement pris de l’ampleur, en même temps que la Mission, et s’est transformé en un engagement constant à aider les Montréalais dans le besoin.

« Quand on voit des gens retomber sur leurs pieds, on a l’impression de faire ce qu’il faut en continuant à appuyer ce travail », explique Claire.

Après avoir constaté l’impact de leurs dons pendant des décennies, ils ont pris une décision que vous envisagez peut-être – faire un don à Mission Bon Accueil dans leur testament.

« Nous avons pensé à la façon dont nous voulions qu’on se souvienne de nous… et bien franchement, nous ne pouvions pas trouver une meilleure façon que par l’entremise de la Mission », ajoute Robert avec assurance.

Pour Robert et Claire, un don par testament est une façon significative de laisser un héritage tangible à leur communauté. Pour d’autres, c’est une façon de perpétuer leurs valeurs personnelles. Pour d’autres encore, c’est une façon de créer un héritage familial de philanthropie.

Quelles que soient vos raisons, les dons planifiés sont motivés par la même conviction : il est
possible de transformer d’innombrables vies et de faire de Montréal un endroit meilleur pour tous, non seulement aujourd’hui, mais aussi pour les générations à venir.

La poussière, les briques et les plans de notre chantier de construction de Saint-Henri cachent une histoire plus importante.

C’est l’histoire de ce qui peut arriver quand des Montréalais comme vous refusent d’accepter que des femmes aient à choisir entre régler leurs problèmes de santé mentale et trouver un refuge.

En ce moment, nous construisons huit studios dans notre édifice de Saint-Henri. Ce sera bientôt le premier endroit à Montréal réservé aux femmes en situation d’itinérance qui souffrent de maladie mentale.

Le projet PRISM (Projet de réaffiliation en itinérance et santé mentale) s’inspire des unités de logement existantes pour les hommes, qui ont déjà aidé 80 % de leurs résidents à sortir de l’itinérance pour participer à des programmes de soins réguliers ou accéder à un logement permanent.

Le programme pour hommes nous a démontré ce qui était possible. Maintenant, grâce à votre générosité et à votre bonté, des femmes qui attendaient depuis trop longtemps auront la même chance.

Contrairement aux approches traditionnelles qui traitent le logement et la santé mentale de manière distincte, ce partenariat novateur avec l’Hôpital général juif et le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal s’intéresse aux deux enjeux simultanément, et offre du soutien
psycho-social spécialisé dans un milieu de vie stable.

Pour de nombreuses femmes, ce sera la première fois où elles auront accès à un endroit qui offre des soins globaux, où elles sont traitées comme des personnes à part entière, avec des besoins complexes, mais un potentiel incroyable.

Chaque mur que nous érigeons, chaque porte que nous peinturons et chaque élément de décoration que nous installons renforce notre engagement à l’égard des femmes les plus vulnérables de notre communauté.

Merci de nous appuyer dans ce projet. Et merci de croire que tout le monde devrait avoir accès à du soutien en santé mentale!

Julia Blanco se souvient des journées d’hiver glaciales où elle faisait la queue devant un refuge d’urgence. Elle se frottait les mains pour les réchauffer et espérait obtenir un lit pour la nuit.

Elle vivait déjà le stress du vol de son téléphone et de son portefeuille, du gel de son compte bancaire et de ses prestations de retraite, et d’une urgence familiale… Elle ne voulait pas en plus vivre le stress de devoir chercher un endroit où dormir tous les soirs.

« Personne ne veut vivre dans la rue », dit-elle. Mais il arrive que des situations hors de notre contrôle nous y obligent.

Elle le savait trop bien. Après avoir pris sa retraite comme professeure à l’Université Concordia, elle n’aurait jamais cru que sa vie se terminerait comme ça. Elle avait travaillé fort et fait tout ce qu’elle pouvait pour s’assurer une vieillesse confortable.

Heureusement, vous vous souciez de personnes comme Julia! Aujourd’hui, un plus grand nombre de Montréalais vivent un peu moins de stress. Aujourd’hui, ils ont un endroit où dormir en sécurité et dans la dignité tous les soirs, et ils peuvent prendre un nouveau départ au réveil.

Nos logements de transition nouvellement rénovés au 2222, rue Ontario Est ont accueilli leurs premiers résidents en avril et offriront un pont essentiel entre l’itinérance et le logement permanent à 50 personnes.

Mais c’est plus qu’un logement.

Chaque chambre représente notre croyance commune : chaque personne mérite un endroit sécuritaire où habiter et l’occasion de reprendre sa vie en main.

Les résidents auront accès à trois repas par jour, des services de buanderie, des ateliers, des services pour sortir de la dépendance, du soutien en santé mentale et des soins de santé. La majorité restera avec nous pendant environ trois mois, avant de passer à un logement permanent.

« J’ai enfin l’esprit tranquille », déclare Julia avec un sourire. « Ça me rassure parce que je sais que je n’ai pas à partir le matin. J’ai hâte de trouver un logement permanent, un vrai chez-moi, mais en attendant, je suis très heureuse d’avoir cette occasion. »

Merci de votre compassion à l’égard de personnes comme Julia! Vous leur offrez une plus grande tranquillité d’esprit, un endroit sécuritaire où habiter et un premier pas vers un nouveau départ.

Un jour, Nadine avait à peine la force de sortir de son lit. Elle avait sacrifié ses dernières économies pour acheter une boîte de couches et elle se demandait comment elle allait s’en sortir en tant que mère monoparentale.

Le lendemain, elle se rappelle qu’elle ne se sentait plus aussi seule.

Qu’est-ce qui a fait la différence? Des personnes bienveillantes comme vous ont formé un village autour d’elle pour l’aider à élever sa fille.

Parce que vous avez fait un don pour la fête des Mères, de jeunes mamans comme Nadine ont maintenant accès à des trousses de démarrage contenant des articles essentiels pour leur bébé, des ateliers de compétences parentales, un logement sécuritaire, des services d’orientation professionnelle et l’occasion de rencontrer d’autres mères.

« Le simple fait d’échanger avec d’autres mères m’a donné beaucoup d’espoir », nous a-t-elle confié. « Après [cette journée-là] je me sentais motivée et je n’ai jamais regardé en arrière. »